A Bourg-la-Reine, c'est la forêt qui cache la politique antisociale de la majorité.
La Ville de Bourg-la-Reine est propriétaire d’un terrain d’une surface de 947,84 m² sis 5-9 rue des Rosiers à Bourg-la-Reine, entre l’immeuble Volvic et le nouveau CAEL, ce terrain accueillait autrefois des équipements sportifs ouverts au public et appartient donc au domaine public communal.
Il y a plusieurs mois, le maire nous avait présenté un projet de crèche municipale sur ce terrain pour pallier à la fermeture de la crèche Leclerc qui se situe sur le périmètre du projet Faïencerie. Le projet Faïencerie appelé aussi la cité de l’enfance, dont la première mesure est la fermeture d’une crèche municipale. Ce projet de nouvelle crèche dans la rue des rosiers avait même été débattu en Conseil municipal avec des études réalisées et bien sûr payées.
Et puis, quelques temps après, la rumeur nous dit que le projet de crèche est abandonné. Pourquoi ? Nous ne le saurons jamais.
Après cet abandon allions-nous avoir un débat collectif sur l’avenir de ce terrain ? Eh bien non.
Cerise sur le gâteau, on apprend lors du Conseil municipal de juillet que le maire avait décidé que ce terrain deviendrait une forêt, à deux pas du futur parc de la Faïencerie.
Sans aucun débat, la nouvelle lubie du maire est mise aux voix au Conseil Municipal. Et bien sûr, tous les élus de la majorité ont voté pour, sauf une élue qui s’est abstenue après avoir expliqué qu’elle découvrait comme tout le monde le projet et qu’elle aurait aimé qu’une étude des besoins sociaux de la ville soit réalisée avant de faire un choix. En conséquence, elle a décidé qu’elle ne pouvait pas voter pour et elle s’est abstenue. Cette élue a bien eu raison car des besoins sociaux non satisfaits à Bourg-la-Reine, il y en a, exemples :
- Une crèche à minima pour pallier à la fermeture de la crèche Leclerc, mais 2 seraient nécessaires. Sachant que la « crèche familiales » est elle aussi en voie de disparition eu égard au non remplacement des départs des assistantes maternelles.
- Des logements sociaux, des vrais logements pour les familles et pas des chambres étudiants dont le but est d’augmenter le pourcentage de logements sociaux de la ville sans avoir des familles populaires supplémentaires (classe laborieuse classe dangereuse, pourrait-être la devise de la politique sociale de la majorité).
- Une maison des séniors, dont on parle depuis fort longtemps, mais qui ne vois toujours pas le jour. Les séniors devront continuer à se rencontrer sur les bancs de la place Condorcet, quel que soit le temps.
- Un lieu de recueillement non religieux pour nos défunts.
- La conversion des bâtiments communaux à zéro CO2, véritable politique pouvant avoir un impact sur les causes du réchauffement climatique, plutôt que gaspiller l’argent des contribuables sur les effets du réchauffement. La majorité joue les vertueuses avec ces zones fraicheurs mais continue à installer des chaudière gaz dans des bâtiments neufs (CAEL) et à les renouveler dans d’autres bâtiments (Eglise, écoles…). “Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes”.
- Des transports en commun locaux gratuits et plus ponctuels.
- Une Police municipale 24h/24h – 7j/7j.
- Une maison des syndicats pour les salariés travaillant dans la ville.
Bien d’autres besoins pourraient se faire jour si l’on interrogeait sérieusement les Réginaburgiens sur ce dont ils ont besoin et non pas sur la « couleur » des projets municipaux.
La justification de ce projet de forêt est, nous avons des subventions (192 000 €), mais voilà, aucun document sur le coût total[1]. Mais le projet a été adopté par une majorité élue par des voix de droite mais avec des projets pseudo écolo copiés pour la plupart sur ceux de la mairie de Paris
Pour finir, quelle sera la prochaine lubie pseudo écolo du maire ? Nous en savons bien sûr rien.
Les élus de la majorité continueront-ils à être dans la servitude volontaire ? Il y a de fortes chances que oui.
PS : Dans les votes pour, nous avons eu aussi une voix venant de la gauche, va comprendre Charles.
[1] Tous les documents du conseil municipal sur ce point vous sont mis en annexe après cette tribune