Tourne manège - difficilement à Bourg-la-Reine

Comme vous avez pu le voir, le manège n’est plus sur la place Condorcet depuis plusieurs mois. Il avait été déplacé devant la Vie Claire au 77 avenue du Général Leclerc.

Le 5 septembre, le propriétaire du manège annonce sur Facebook qu’il a reçu un courriel de la ville l’informant qu’à compter du 11 septembre, son permis de stationnement au 77 avenue du Général Leclerc était résilié.

Outre le fait qu’une nouvelle fois, les élus n’ont pas été informés de cette décision, (tout comme le fait de le retirer de la place Condorcet), il nous faut revenir sur la genèse de cette situation afin de trouver une solution satisfaisante pour les enfants et leurs parents.

  1. Le départ de la place Condorcet, sous prétexte des futurs travaux sur la place. est imposé au propriétaire du manège.
  2. Installation au 77 avenue du Général Leclerc, vite fait, bien fait, sans aucune étude d’impact comme d’habitude.
  3. Intervention des pompiers faisant des recommandations et pas des ultimatums.
  4. La mairie prévient le 5 septembre 2024 par courriel le propriétaire du manège que son permis de stationnement était résilié à compter du 11 septembre.
  5. Le 6 septembre, après la levée de protestations dans la ville, la Mairie publie sur sa page Facebook. « Fermeture temporaire du manège situé au 77 avenue du Général Leclerc à partir du 11 septembre ». Afin de permettre aux pompiers de réaliser leurs exercices d’intervention, la ville est contrainte de retirer temporairement le manège de la place. La sécurité étant la priorité de tous, ce dernier reprendra rapidement du service une fois les essais réalisés.

A ce jour, 29 septembre 2024, nous attendons toujours la date de réinstallation du manège au 77 avenue du Général Leclerc.

Nous ne connaissons pas plus les recommandations des pompiers de Paris.

De fait, nous n’avons pas de perspective pour la date de retour du manège.

Par ailleurs, il n’est pas aberrant de demander le retour du manège place Condorcet après les travaux.

Revenons sur le manque systématique d’études d’impact pour les projets de la ville, prenons l’exemple de la décision de mettre le boulevard Carnot en sens unique (entre l’avenue du Général Leclerc et l’avenue de la République) pour avoir un trottoir plus grand devant la mairie. Outre le fait qu’aucun débat n’a pas eu lieu sur la pertinence du projet, la RATP et les pompiers notamment ont été informés après coup et n’ont pas consulté, du choix du maire. Charge à eux de faire avec.

Conséquence le 192 venant de l’Haÿ-les-Roses ne viendra plus directement au centre-ville et pour les pompiers aller au centre-ville sera plus long et plus difficile.

Mais la réalité et les points de vue des autres élus, usagers et services publics ne comptent pas. Pour notre majorité, seules les envies du maire sont légitimes.

Cette façon de faire est-elle délibérément autoritaire et malveillante envers les citoyens ?

Eh bien non. Il s’agit juste d’une façon de faire héritée d’une éducation où les élites décident pour le bon peuple et non pas à rendre compte à des gens qui n’ont pas leur savoir et leur capacité à diriger.

Bon, en République, il faut quand même de temps en temps passer par les élections. Alors achetons les votes, avec des réalisations clinquantes et mises en valeur par un matraquage publicitaire via la communication municipale.

On a le maire que malheureusement (majoritairement), on mérite à la suite de nos votes du 2e tour en 2020.

Elections du maire, facilitée par le refus de la liste des partis de gauche de fusionner au 2e tour avec l’autre liste d’opposition. Au premier tour, l’addition des résultats des 2 listes d’opposition faisait 50,58%.

Va comprendre Charles.

Cet article sera mis à jour. Dès que nous aurons des informations concernant l’implantation, le retour du manège ou pas.

Jean-Pierre LETTRON