Les drôles de méthodes de la majorité UMP-UDI du 92 et de la mairie
Conseil des territoires et fusion 92-78. Le magazine de janvier du département des Hauts-de- Seine affiche la volonté de Patrick Devedjian de fusionner notre département avec celui des Yvelines… alors que la Métropole du Grand Paris vient à peine d’être créée (1er janvier 2016), que les territoires ne seront pas pleinement opérationnels avant plusieurs mois, et que les départements de la petite couronne devraient être supprimés en 2020. Quel intérêt de fusionner un département qui est dans le Grand Paris avec un autre qui n’y est pas ? Cette fusion à marche forcée voulue par les deux présidents du 92 et du 78 ne peut pas se faire sans un vrai débat public et sans un choix des citoyens par les urnes comme cela s’est fait en Alsace ou en Corse. Ces élus n’ont aucun mandat pour un tel projet ! En tout cas, ce qui est sûr, c’est que cette annonce ne va pas aider les citoyens à y voir plus clair dans les prérogatives des uns et des autres.
Lors du dernier conseil municipal de décembre, les membres du Conseil Municipal devaient justement élire les délégués de Bourg-la-Reine au Conseil des Territoires (le nôtre T2, regroupant 12 villes allant d’Antony à Châtillon). Bourg-la-Reine a quatre délégués, dont le Maire. Les règles de répartition des sièges faisaient qu’a priori l’opposition, de par son nombre de voix, ne pouvait pas être représentée. Or à notre grande satisfaction, Jean-Pierre Lettron, seul éligible pour l’opposition, a été élu. C’est d’autant plus satisfaisant que sur les 3 délégués élus par l’équipe UMP-UDI, seul le maire habite Bourg-la-Reine…
Carte des Territoires
Urbanisme. Il y a des sujets qui ont une histoire et où l’opposition a beau être force de proposition, elle n’est malheureusement pas entendue.
Début 2012, nous apprenions incidemment, à l’occasion d’une affaire d’expropriation, qu’on envisageait l’agrandissement de la caserne de pompiers. C’est en soi une bonne nouvelle car cela signifie que la caserne restera à Bourg-la-Reine. Nous réclamions à l’époque qu’un dossier complet nous soit présenté en espérant qu’il intègrerait notamment une réflexion élargie sur les implantations alternatives permettant la réutilisation des espaces ainsi libérés et les conséquences de l’implantation présente en face de l’entrée de l’école République. Par exemple, actuellement la sortie des véhicules des pompiers se fait face à l’école République, ce qui n’est pas sans induire des situations dangereuses. En juin 2013, la cession de la propriété du 17 boulevard Carnot était l’occasion de relancer nos demandes d’information et d’implication dans la réflexion de ce projet. Au dernier conseil municipal de 2015, c’est la cession de la dernière parcelle de 531m2 qui a été soumise au vote, toujours en l’absence de discussion préalable et de présentation de la vision finale du projet. Comme pour d’autres projets, comme le centre de télétravail, l’équipe du Maire travaille dans l’opacité la plus complète. Quand les choix lourds d’aménagement concernant notre ville seront-ils gérés dans le respect de la démocratie locale, avec toutes les compétences disponibles ?
Un jeudi à 16h 35 devant l’école République
Initiative citoyenne. Coup de chapeau au groupe égalité hommes femmes de Bourg-la-Reine, qui a organisé un événement sur les violences faites aux femmes et le harcèlement sexuel, en partenariat avec le centre socio-culturel des Blagis. En présence d’une centaine de participants, de Monique Pourcelot, maire adjointe qui représentait la municipalité de Sceaux, ainsi que de Marie-France Casalis, membre du Haut Conseil à l’Égalité, la séance alternait débats et prestations artistiques. Causes des violences et façons de lutter contre ont été abordées. Nul doute que cet événement a contribué efficacement à lutter contre ces violences.
C. Bonazzi, J. Fortin, B. Guénée, A. Hertz, J-P. Lettron, F. Maurice, L. Thibaut
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