sur 5 novembre 2017
Mon avis sur : les pistes cyclables, le vélo et les circulations douces
La mairie ouvre une enquête sur le vélo à BLR.
L’article du journal de la majorité du mois précèdent vous dit déjà ce que vous devez répondre ! Alors essayons d’aller plus loin.
Au moment où j’écris cet article dont le sujet fut arrêté il y a deux semaines, j’apprends la mort de Jacques Sauvageot suite à un accident de circulation survenu en septembre dernier. Outre le fait que Jacques Sauvageot était un leader de mai 68, c’est un citoyen de 74 ans renversé par scooter. Seul le monde donne cette information. Tous les autres parlent d’accident de la circulation. Comme s’il était impossible de citer le fait qu’un 2 roues motorisé ait tué un homme de 74 ans. Ce politiquement correct entraine de fait dans la tête des lecteurs que Jacques Sauvageot a été renversé par une voiture, car seul un automobiliste peux écraser un vieil homme de 74 ans. Les conducteurs de 2 roues motorisés ou non sont de gentils utilisateurs des circulations douces ou des amoureux de la liberté de rouler sans carénage.
Ci-dessous deux articles retraçant le parcours de Jacques Sauvageot.
– http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/10/29/mort-de-jacques-sauvageot-figure-de-mai-68_5207525_3382.html
– https://www.humanite.fr/jacques-sauvageot-mort-dun-esprit-libre-et-fidele-aux-valeurs-de-mai-68-644553
Revenons à Bourg-la-Reine et à nos deux roues. Loin de moi de vouloir limiter ce mode de transport mais les règles communes aux piétons aux 2 roues et aux voitures doivent être respectées ! Car sinon comment partager l’espace public ensemble. Par ailleurs je réclame depuis des années des espaces abrités et sécurisés pour les 2 roues, notamment près de la gare RER.
- Prenons par exemple L’espace partagé Boulevard du Général Leclerc limité à 20 km/h, entre les véhicules (4 roues comme 2 roues) qui l’utilisent comme voie de contournement des embouteillages, les livreurs pressés ou les vélos qui se croient sur une piste cyclable et qui pour certains descendent de vélo pour faire le coup de poing avec un piéton qui gêne, les 20 km/h sont rarement respectés. Vive les circulations douces surtout quand on n’est pas piéton !
- Autres exemple la rue René RoeckelMalgré ses interdictions affichées des deux côtés, combien d’incivilités que chacun d’entre nous ont pu constater ? D’ailleurs ce fut à un tel point que la police municipale a dû verbaliser à de nombreuse reprise. Oui dans une rue piétonne les parents doivent pouvoir lâcher la main de leurs enfants sans risque de les voir percutés par un véhicule quel qui soit, il en va de même pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.
- Quant à la piste cyclable qui se situe entre le 111 et le 101 Avenue du Général Leclerc juste avant le boulevard Carnot, le matin entre 7h30 et 9h30, ainsi que lors d’embouteillage à d’autres heures, c’est le paradis des deux roues motorisés, dans le prolongement de l’utilisation de la contre allée depuis la place de la Libération bien évidement.
Ces comportement ne sont pas ceux de citoyens amoureux de la moto et du vélo plaisir, ces comportement sont dû au fait de prendre un 2 roues pour gagner du temps et tant pis pour ce qui est devant. Quoique parfois l’obstacle soit malheureusement plus dense que le pilote !
Les « rebelles » du 2 roues ne sont pas prêt à prendre le risque d’être en retard à leur travail. Affronter les piétons oui, mais affronter son patron pour un retard, faut pas abuser, y a des limites à la déconne ! Mieux vaut une infraction sur la voie publique qu’une altercation sur le lieu de travail.
Et je ne compte pas le nombre de Réginaburgiens qui ont été sur les trottoirs touchés ou frôlés par des vélos à allures excessives. Les feux rouges grillés au risque de rendre un automobiliste responsable d’un accident.
Alors le blabla sur les circulations douces juste pour que personne ne demande le coût des pistes cyclables et combien de cyclistes les empreintes chaque jour, apparait juste pour ce qu’il est du « Marketing écolo électoral ».
Pour finir si vous aussi vous voulez que les règles du partage de l’espace public soient partagées par tous profitez de l’enquête de la ville pour vous exprimer (même si l’anonymat n’est pas garantie via l’obligation de laisser une adresse de boite à lettre numérique), ne laissez pas les seuls usagers des 2 roues exprimer leurs ressentis et leurs besoins.
Car comme vous pourrez le voir par vous-même ce questionnaire s’adresse quasi exclusivement aux cyclistes et pas à tous les citoyens qui ont eu aussi un cadre de vie à faire valoir !