Les prix du gaz augmente de 7,45 % au 1er juillet, alors que notre ville a choisi délibérément ce mode de chauffage le futur bâtiment du CAEL. Et sans climatisation bien évidement pour suivre les recommandations des évangélistes verts qui la conseillaient. Mais voilà ce ne sont pas les évangélistes verts qui paieront la facture et ce ne sont pas eux qui souffriront de la chaleur quand l’heure viendra. Ce qui par ailleurs démontre le manque de compétence de la majorité sur les questions énergétiques et sur l’analyse du futur même quand les éléments sont quasi publics (voir plus bas les analyses du Figaro et d’Enerpresse) .
Ce n’est pas faute d’avoir des dizaines de fois alerté les élus de notre ville sur les évolutions des prix de l’énergie pour les 10 prochaines années. Mais pour la majorité de droite rien de ce que peux dire un membre de l’opposition n’a de valeur. Seule la majorité détient la vérité !
De toute façon ce sont les Réginaburgiens qui paieront la facture énergétique du CAEL et les travaux supplémentaire que nous devrons faire après un premier été, parce que nous aurons la pression des utilisateurs.
La droite et la bonne gestion communale c’est une image d’Epinal qui à la vie dure. Mais comme bien d’autres préjugés celui-ci arrive à son terme !
Jean-Pierre LETTRON
Hausse des tarifs de 7,45 % sur les prix du gaz au 1er juillet
Web Figaro Par Stéphanie ALEXANDRE Mis à jour le 02/07/2018 à 15:57 Publié le 02/07/2018 à 15:04
En juillet 2018, les tarifs réglementés de vente du gaz hors taxes d’Engie augmentent en moyenne de 7,45 % par rapport au barème en vigueur en juin 2018. Cette hausse vertigineuse a été annoncée directement par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Les tarifs réglementés de vente du gaz naturel commercialisés par Engie (ex GDF Suez) progressent en moyenne de 7,45 % au 1er juillet 2018. Compte tenu de cette forte hausse, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a tempéré en expliquant que « les prix du gaz reviennent à un niveau équivalent à celui de 2015 ».
Selon le gouvernement, près de la moitié de l’augmentation du tarif réglementé est ainsi liée à l’accroissement du coût du gaz naturel sur les marchés et à l’évolution des coûts de distribution du gaz naturel, à un rattrapage sur les coûts de stockage après une année où les quantités en réserves étaient faibles, et à l’évolution des coûts commerciaux des entreprises.
Pour mémoire : afin d’aider les foyers disposant de revenus modestes à régler leur facture de gaz, de fioul, de bois ou d’électricité, le gouvernement a créé les chèques énergie.
note de conjoncture d’Enerpresse.
N°12102 – Mercredi 27 juin 2018 – 48e année – www.enerpresse.com – @enerpresse
La Chine et les États-Unis vont transformer les marchés du gaz ne forte croissance de la consommation de gaz en Chine, une demande industrielle accrue et une hausse des approvisionnements depuis les États-Unis transformeront les marchés mondiaux du gaz durant les cinq prochaines années, affirme l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son Gas Market Outlook 2018, dévoilé mardi 26 juin. Sur cette période, la consommation mondiale de gaz devrait augmenter à une moyenne annuelle de 1,6 %, pour passer de 3 740 milliards de mètres cubes en 2017 à 4 100 G.m3 en 2023. La consommation de gaz de la Chine devrait croître de 60 % entre 2017 et 2023, tirée par la croissance économique et les politiques de réduction de la pollution de l’air, qui favorisent le gaz face au charbon pour la production d’électricité. La Chine comptera pour 37 % de la hausse globale de la consommation de gaz entre 2017 et 2023, ce qui lui permettra de devenir le premier importateur de gaz dès 2019, avec un volume d’importation de 171 G.m3 en 2023.
L’AIE prévoit également « une forte croissance de l’utilisation du gaz dans d’autres régions d’Asie, dont l’Asie du Sud et du Sud-Est, tirée par une forte croissance économique et des efforts pour améliorer la qualité de l’air ». L’amélioration de la qualité de l’air sera d’ailleurs la clé de l’essor de la consommation de gaz, particulièrement dans les marchés émergents, tout comme la capacité de l’industrie à réduire son empreinte environnementale à travers la réduction de ses émissions de méthane et le développement de la capture, l’utilisation et le stockage du CO2.
Ensuite, contrairement à la décennie précédente, le secteur industriel devancera en termes de consommation de gaz celui de la production électrique. D’ici 2023, l’industrie représentera 40 % de la hausse de la consommation de gaz, contre 26 % pour la production d’électricité.
Enfin, les États-Unis mèneront la croissance de la production de gaz (45 % de la hausse globale), « grâce à la révolution du schiste en cours aux États-Unis », devant l’Australie et la Russie. Les États-Unis réaliseront également les trois quarts de la hausse des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) mondiales. « Le développement d’exportations de GNL américain sans destination et indexées sur le gaz apportera une flexibilité supplémentaire au marché mondial d’échanges maritimes en expansion. »
D’ici 2023, la moitié des importations de GNL sera captée par les marchés asiatiques. À la même date, la capacité de liquéfaction mondiale aura augmentée de 30 %, ce qui permettra au GNL d’augmenter sa part dans les échanges gaziers jusqu’à presque 40 % en 2023, contre un tiers en 2017.
« L’augmentation du marché du GNL aura des impacts significatifs sur les flux commerciaux, les structures de prix et la sécurité gazière mondiale. ».
Cependant, le manque de nouveaux projets de GNL après 2020 pourrait « entraîner un resserrement des marchés », note l’AIE.