L’augmentation prévisionnelle des bases fiscales pour 2017 serait de + 1,8%.
A cela s’ajoute le choix de la majorité malgré les promesses de la campagne municipale.
Au final pour 2017 hors augmentation de la taxe départementale et des ordures ménagères:
Taxe d’habitation |
+ 4,52% |
Taxe du foncier bâti |
+ 6,09% |
Taxe du foncier non bâti |
+ 4,52% |
Pour mémoire les retraites sont ″gelées″ depuis 2013 (si ce n’est l’aumône de 0,1% accordée en octobre 2015 dans les régimes de base).
Pour la majorité la responsabilité de cette augmentation est le gouvernement actuel !
Mais réduire certaines dépenses notamment l’embellissement de la ville (réfection de voirie et enfouissement des réseaux) cela n’est pas possible car les habitants de la ville ne veulent pas que l’ont diminue ces investissements (sic).
Certes l’état à transféré des compétences aux collectivités mais cela ne date pas du gouvernement actuel, certes les dotations de l’état ont diminués pour réduire les déficits mais cela ne date pas du gouvernement actuel. En même temps ce sont ceux qui sont les plus européistes qui critiquent le gouvernement qui lui même applique le pacte de stabilité et de croissance1 imposé par Bruxelles et que la majorité municipale n’a jamais remis en cause. La mairie oublie de dire ce qu’elle reçois venant d’autres structure publiques (financée par l’impôt elles aussi – voir le tableau ci-dessous).
Bref quand il faut appliquer la politique que l’on a choisi mais que l’on ne veut pas en assumer ni le coût et son impopularité c’est de la faute des autres !
Pour mémoire le vote le Conseil général a approuvé la mise en œuvre d’un dispositif de soutien aux initiatives communales par la voie contractuelle. Avec l’objectif de rendre plus lisible l’intervention financière du Département et de permettre aux Communes de valoriser leurs projets structurants, la démarche se décline à travers des contrats de développement articulés sur une programmation d’opérations portée par les Villes sur trois années.
Le document complet : https://www.blr2026.fr/wp-content/uploads/2017/01/rapport-17.14-contrat-de-de%CC%81veloppement-bourg-la-reine.pdf
1- Le pacte de stabilité et de croissance, ou PSC, désigne un ensemble de critères que les États de la zone euro se sont engagés à respecter vis-à-vis de leurs partenaires. C’est l’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits publics excessifs. Il impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires (sauf exceptions temporaires accordées en cas de crises économiques sous réserves de politiques structurelles engagées, comme par exemple pour la France et l’Allemagne en 2008)
Le PSC est fondé sur les articles 99 et 1041 du Traité instituant la Communauté européenne. Adopté au Conseil européen d’Amsterdam le , ce pacte a acquis une valeur normative par deux règlements du Conseil de l’Union européenne du . Le PSC prolonge l’effort de réduction des déficits publics engagé en vue de l’adhésion à l’Union économique et monétaire (UEM) et l’institution de l’euro. Cependant, contrairement à la politique monétaire, la politique budgétaire demeure une compétence nationale.