Depuis des décennies, les réflexions des habitants de la ville, nombreux, actifs, et attentifs inspirent à « l’opposition » une politique pour notre ville. Ces réflexions sont une mémoire collective, patrimoine de la ville, écrite dans journal « Citoyen à Bourg-la-Reine », ou par les partis politiques, ou encore dans les tribunes.

Nous y avons dénoncé depuis des décennies la destruction du patrimoine bâti, planté ou économique de la ville ; et en pendant, l’absence d’une vision urbanistique globale, ambitieuse, adaptée aux évolutions du monde, et équilibrée.

Ne soyons pas passéistes, le patrimoine peut aussi se construire, mais qui ne voit pas que la grande majorité des bâtiments neufs récents ont été faits sans exigence architecturale, nous pensons aux ZAC. Et que la monumentalité de la nouvelle médiathèque est un arbre qui ne cache pas la forêt de la misère architecturale de la ville dont nous héritons pour 50 ou 100 ans, le long de la RD 920. Espérons que nos interventions feront que les Réginaburgiens pourront être fiers du futur bâtiment du CAEL de la rue des Rosiers.

Le patrimoine peut changer une ville, voir Bilbao, mais que dire de notre mini-musée Dalpayrat, invisible, ouvert quelques jours par mois ? Autant il est heureux que la ville fasse connaître son artiste phare, autant il est navrant de reléguer sa collection dans un pavillon sur la RD 920, et d’avoir réalisé ce projet sans aucun lien avec des instances culturelles départementales, régionales ou nationales.

Le patrimoine naturel d’une ville est moins dans ses arbres, même spectaculaires, que dans la qualité de l’éco système qu’elle constitue. Nous avons toujours soutenu la démarche des services vers le « zéro phyto », mais hormis cela, pas de plan cohérent, pas d’action de type « trame verte » ou bleue.

Ces exemples montrent une équipe au pouvoir qui, comme dans d’autres thèmes, ne sait pas prendre exemple sur les bonnes pratiques, hors de la ville, prendre le pouls de sa population, très compétente, et penser sur le long terme.