Lors de la commission travaux du 12 juin nous avons appris que la ville allait emprunter pour continuer à enfouir les réseaux.
Certes les citoyens aiment ne plus voir des fils sur des poteaux, mais connaissent-ils les coûts et les implications. Bien sûrs que NON puisque la majorité ne donne pas les éléments dans le débat public.
Pour faire rapide la majorité municipale pense qu’avec la suppression des réseaux aériens et la floraison des trottoirs elle gardera la main sur la ville pour les 1000 ans à venir.
Hors tout cela à un coût voir même quelques inconvénients. Quand une rue est refaite les places de stationnement diminuent pour les riverains. Car pour cette municipalité comme pour Paris le citoyen doit faire du vélo ou de l’Autolib, la prise en compte des vrais besoins n’est pas un bon argument pour gagner les prochaines élections. Le marketing des évangélistes verts est bien plus porteur pour la technocratie ambitieuse de diriger le peuple sans démocratie. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige tu circuleras dans la douleur !
La solution de rendre gratuit les transports en commun gérés par notre territoire comme le sont ceux du « T12 Grand-Orly Seine bièvre » n’est bien évidement pas mis en débat.
Seul les transports individuels gérés par des entreprises privées sont mis en place
C’est la modernité, place à « l’ECO individualisation » et aux profits « ECO équitable » pour une minorité de « ECO privilégiée ».
Quant au propriétaire des voitures grâce aux amendes qui désormais peuvent aller jusqu’à 135€, ils participeront au financement des projets électoraux et pseudo écologique de la majorité.
On apprend aussi que désormais les cyclistes pourront griller les feux rouges, des panneaux vont être disposés pour cela à plusieurs carrefours. A Bourg-la-Reine tout est « ECO ».
En ce qui concerne AUTOLIB ci-dessous les derrières nouvelles de ce que va nous couter un service dont nous n’avons pas le début d’une étude de son utilité, combien de Réginaburgiens l’utilisent par exemple. Pour mémoire quand la majorité a mis au vote l’adhésion de la ville à AUTOLIB, j’avais prévenu que le risque de déficit exorbitant à payer serrait plus que probable. Il n’a pas manqué une voix au sein de la majorité pour prendre le risque de faire encore payer le contribuable, pour un service qu’il n’utilise pas ! Il serait bien plus juste de faire payer les utilisateurs et ceux qui ont décidé de mettre la ville dans cette galère !
Selon le journal LE MONDE le groupe Bolloré cherche à faire supporter une dette plus lourde que prévu aux communes.
C’est la boîte noire du crash financier d’Autolib’. En pleine crise entre la Mairie de Paris et le groupe Bolloré, qui réclame 233 millions d’euros d’ici à 2023 pour éponger le déficit du service de voitures électriques en autopartage (combien pour les Réginaburgiens), Le Monde a eu accès à l’audit du cabinet EY (anciennement Ernst & Young) sur le manque à gagner estimé par l’industriel, délégataire du service de voitures électriques en libre-service, en 2016.
Ce document de quatre-vingts pages était resté jusqu’ici secret. Il a été remis en janvier 2017 au Syndicat Autolib’ et Velib’ métropole (SAVM), dont sont adhérentes les quelque cent communes où le système est déployé.
L’audit montre ainsi que l’installation des 1 100 stations avait coûté en 2016 34,3 millions d’euros de plus que le devis de départ. Le coût total du système informatique, estimé à 15,7 millions en 2011, a été réévalué à 62,4 millions, selon les projections du groupe Bolloré à la fin de la délégation. L’installation du système informatique à bord de chaque voiture s’est révélée plus coûteux que prévu (+ 150 %). Vive les services publics délégués au entreprise privé comme le préconise les libéraux de droite comme de gauche.
Le 25 mai, le groupe Bolloré a adressé une lettre demandant que lui soient versés 46 millions d’euros par an jusqu’en 2023.
Jean-Piere LETTRON