Ci-dessous la tribune commune que les listes, La ville en partage et Ensemble pour Bourg-la-Reine ont rédigée.
Dans le bulletin notre tribune est en deux parties car le maire a refusé que nous puissions fusionner nos espaces.
Encore une décision autoritaire sans fondement.
La ville en partage ?
La loi impose aux publications municipales un espace d’expression aux oppositions. C’est peu mais bien normal au vu du fait que la liste gagnante à l’élection municipale dispose de la moitié des sièges du conseil, et partage l’autre moitié des sièges au prorata des résultats. Ainsi la petite moitié de la population qui a voté pour les listes d’opposition, n’est représentée que par 7 conseillers au Conseil municipal de Bourg-la-Reine, et aucun au territoire Vallée Sud Grand Paris à qui la majorité délègue de plus en plus de pouvoir.
Ces transferts non concertés son de fait un accaparement personnel du pouvoir, car la règle tacite entre les maires /vice-présidents au Territoire est de ne pas gêner son voisin.
Au Territoire, 400 M€ sont gérés sans démocratie municipale. Et M. Donath ne se donne jamais la peine de discuter, ni de rendre compte en Conseil municipal qui est une réunion publique, des positions et décisions qui y sont prises.
Alors nous dirait-on à quoi bon être actif dans l’opposition ?
Nous sommes force de proposition, et au fil des années de nombreuses idées initiées par nos équipes ont été reprises, souvent bien trop tard et trop peu : budget participatif, piétonisation, trop modeste débitumage de trottoirs…
Avec des mobilisations de la population et d’autres élus, les pires idées du maire ont été stoppées : cour d’école sur les toits de Faïencerie, partage du directeur des services avec Sceaux préfigurant une fusion.
Bref les oppositions luttent pied à pied pour les valeurs qu’une petite moitié de la population a privilégié en votant pour nos listes.
La Démocratie a été, de fait, rognée sur décision de M. Donath : moins de commissions municipales, moins de compétences à la ville, pas de commission extra-municipale, sauf obligation, des conseils tellement ennuyeux que le public le déserte.
Sur la plan social LE sujet en France et ici reste le logement, Bourg-la-Reine, elle, reste hors la loi, et les constructions programmées ne changent pas assez la donne.
Sur le plan environnemental, nous approuvons quelques modestes et tardives actions dans le bon sens, mais le projet Faïencerie reste l’archétype du « green washing ».
M. Donath s’obstine au son de sa devise « il faut avancer ! », sans jamais dire vers où et au nom de quoi. La vérité est : son « bon sens » qui s’exonère des faits scientifiques et sa culture de manager solitaire et autoritaire.
Nous votons donc toujours contre les budgets qui expriment cette politique qui ne tient pas compte des vrais besoins des Réginaburgiens.
L’équipe La Ville en Partage et Jean-Pierre Lettron